Le Franches-Montagnes : objectif loisirs atteint
N°48 Novembre 2013
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Doucement mais sûrement, le Franches-Montagnes grignote du terrain en séduisant meneurs et cavaliers de loisir. Ce « petit Suisse » – il a conquis en premier lieu la Franche-Comté depuis son pays natal – n’avait à priori aucune raison de gagner la France, où co-existent déjà neuf races de trait et de multiples chevaux de selle.

S’il a subi une courte « sélection boucherie » au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, cette orientation a vite été abandonnée au profit de celle des loisirs. Sa sélection rigoureuse sur le modèle, le caractère et les aptitudes constituent désormais un atout précieux, notamment en attelage de loisir et de tradition.
Un cheval difficile à classer
Plus qu’aucun autre cheval, c'est l’enfant de ses éleveurs, qui l’ont adapté en fonction du marché. Sa naissance ne remonte pas au-delà des années 1850.
Loin du « cheval de terroir » allégé et remis au goût du jour (comme peuvent l’être le Haflinger, le Mérens ou le Fjord), le Franches-Montagnes est un demi-sang qui porte dans ses fibres des influences variées : Pur-Sang, Anglo-normand, Hanovrien, Oldenbourg, Comtois… et plus récemment, demi-sang suédois et demi-sang suisse. Il est d’ailleurs difficile à « classer » : ni tout à fait cheval de selle, ni encore cheval de trait.
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